L’histoire de Royat

Royat doit ses deux millénaires d’histoire et sa renommée de station thermale à ses pierres et à ses eaux.

Le bourg de Royat est construit sur une coulée de lave provenant de la Chaîne des Puys – faille de Limagne.

En contrebas de cette table rocheuse, la vallée de la Tiretaine aménagée en parc guide les promeneurs au cœur de la station thermale.

De l’autre côté du ruisseau, le Paradis trône fièrement sur le puy Chateix. Juste en face, le chemin des crêtes offre un magnifique panorama, longe la forêt du Colombier et mène promeneurs et vététistes jusqu’au pied du puy de Dôme. Plus au sud, de nombreux sentiers de randonnées arpentent l’Arboretum, Charade et le puy de Gravenoire.

Le village de Royat-haut, la station thermale de « Royat-les-Bains » forment aujourd’hui un tissu urbain continu, depuis les gorges de la Tiretaine et la vallée de Villars en amont, jusqu’aux confins de la métropole clermontoise, dans la plaine en aval.

Nos lieux et bâtiments emblématiques

L’Etablissement Thermal

Les Thermes de Royat, construits par l’architecte Agis Ledru, sont ouverts en 1856. Arcs monumentaux, colonnes ioniques et statues évoquent le passé gallo-romain de la station. Deux ailes de soin, rigoureusement identiques, témoignent de la séparation des hommes et des femmes. De nombreux aménagements, agrandissements et restaurations se succèdent jusqu’à nos jours : l’extension construite par Louis Jarrier en 1913-1914 dans un style italianisant et le vitrail figuratif des trois grandes verrières du pavillon central. L’établissement thermal d’Agis Ledru est construit en arkose, grès local de couleur miel. Les trois grandes verrières du pavillon central sont ornées d’un vitrail figuratif signé par les « Entreprises Damon, Paris ».

Royatonic

Spa thermal ouvert toute l’année

Lieu de ressourcement et de détente. Sous une grande coupole de bois, on vient puiser les bienfaits d’une eau thermale (+30°C) délivrée par les terres volcaniques d’Auvergne.
Au dédale des grottes, on profite de bains intérieurs/extérieurs à différentes températures, bain parfumé, hammams, saunas et de nombreuses animations d’eau : lits à bulles, cascade, nage à contre-courant, buses massantes, cols de cygne, geyser, douches ludiques…
Toute l’année, à la nuit tombée, vivez un moment inoubliable dans notre bassin extérieur. Une vraie détente et un lâcher-prise jusqu’à 21h30.
En complément des bains et sur rendez-vous : un espace soins à l’accueil intimiste et personnalisé pour découvrir toute une carte de soins du corps, soins du visage, rituels bien-être…

Les Thermes romains

Les origines de la station thermale remontent à l’Antiquité.
Un important sanctuaire a été mis au jour à l’occasion de la construction d’immeubles au lieu dit « Source des Roches », situé à la limite de Chamalières en direction de Clermont-Ferrand.
Chacune des sources, découvertes entre 1822 et 1876, a été aménagée par les Romains. Les installations mises au jour sont plusieurs puits carrés, une piscine carrée, un bassin hexagonal inscrit dans une construction carrée, des vestiges et des fragments de moulures et de corniches, un fût de marbre blanc, des murs romains…
Le vestige le plus important concerne celui des Thermes romains, découvert en 1876 au moment de la construction du viaduc de chemin de fer.
Aujourd’hui, seule une piscine avec gradins et hémicycles est encore visible (Monument classé MH en 1889).

La Buvette Eugénie

Le monument d’origine était un kiosque en fonte. En 1913-1914, l’architecte Louis Jarrier protège la source sous une cloche de verre, véritable pièce d’orfèvrerie. Le comptoir circulaire est recouvert de grès flammés aux motifs géométriques et tablettes d’opaline. En 1938, le kiosque en fonte est remplacé par une construction en béton armé par les architectes Antoine Chanet et Jean Liogier. Les sources Saint Mart et César étaient distribuées à la buvette depuis 1980, époque où le comptoir est restauré et recouvert de lave émaillée.

Le Pavillon St Mart

Le Pavillon Saint-Mart se situe au cœur du quartier thermal.
En 1880, la source Saint-Mart est d’abord prise en boisson dans une buvette ornée de treillages de bois.
Ensuite, on découvre ses bienfaits pour les bains de jambe.
En 1912, Auguste Rouzaud demande à Louis Jarrier d’embellir et d’agrandir ce bâtiment trop modeste. L’architecte s’inspire de l’Italie et de l’Orient pour concevoir un pavillon central coiffé d’une coupole et cantonné de deux ailes asymétriques recouvertes d’un toit terrasse bordé d’une balustrade à claustras de terre cuite.
Aujourd’hui, le Pavillon est inscrit aux Monuments Historiques et il ouvert à la visite lors de la tenue d’expositions ou par le biais de l’Office de tourisme métropolitain.

Le Casino de Royat

La première construction de cet établissement de jeux date de 1873.
On la doit à l’architecte Jacques COURNOL qui s’est inspiré du style néo-normand pour construire un chalet à pans de bois et briques rouges. Mais en 1919, un incendie détruit le chalet. La construction d’un nouveau casino est immédiatement décidée et sa réalisation est confiée à l’architecte Guillaume TRONCHET. Ses deux façades sont un subtil mélange de modernité et de motifs antiquisants : colonnade monumentale, hémicycle percé d’une alternance d’ucculi et d’arcs cintrés.

L’Eglise St Léger

Le monument, bâti en arkose de couleur miel, offre des constructions de différentes époques : la crypte date du Xème siècle, les nef et fortifications sont du XIIème.
Cette église, entièrement restaurée, est remarquable par la forme rectangulaire son chevet.

La Taillerie

La Taillerie de Royat a fonctionné sans interruption de 1900 à 2004.
On y travaillait des pierres fines ou rares, locales comme la fluorine d’Auvergne, ou importées comme la pierre de jade ou les agates dont la coupe révèle des cercles de couleurs.
Bâtiments, mobilier, machines, outils, matériel ainsi que toutes les collections minéralogiques sont depuis restées en l’état, constituant un héritage industriel inestimable.
La Taillerie était l’œuvre d’un des meilleurs architectes clermontois de l’époque, Jean Guillot.

La grotte des laveuses

Le Paradis

La Belle Meunière